Déclaration des compléments alimentaires pour l’Europe de l’Est
Les opérateurs espagnols sont peu au fait des démarches nécessaires pour commercialiser des compléments alimentaires dans les pays d’Europe de l’Est. Ces pays, en plus d’être soumis à la réglementation européenne, à savoir la directive2002/46/CE, sont également régis par leurs réglementations nationales. Dans ce post, nous allons expliquer quelles sont les spécificités de base pour exporter des compléments alimentaires en Slovaquie, en Estonie, en Pologne et en Roumanie.
Vitamines et minéraux présents dans les compléments alimentaires
Les vitamines et minéraux entrant dans la composition des compléments alimentaires relèvent, en Europe, du règlement 1170/2009/CE, mais les limites maximales journalières pour ces substances sont définies par les États membres.
Ainsi, en Slovaquie et en Estonie, il n’existe pas de dose journalière maximale (DJM) établie. L’opérateur est seul responsable de la sécurité de son produit et doit tenir compte des doses maximales admissibles définies par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
En Pologne, la DJM ne peut dépasser 50 % des valeurs nutritionnelles de référence (VNR). Cette règle ne s’applique toutefois pas aux produits déjà commercialisés dans d’autres États membres de l’Union européenne et de l’Association européenne de libre-échange (AELE).
Herbes et autres substances présentes dans les compléments alimentaires
En outre, les règles relatives à la composition des herbes et autres substances ne sont pas harmonisées entre les États membres :
la Slovaquie ne dispose pas d’une liste spécifique de plantes pour les compléments et c’est le projet BelFrIt qui est pris en compte à l’exception des plantes considérées comme médicinales ou psychotropes.
En Roumanie , il existe en revanche une liste de plantes autorisées dans les compléments.
La Pologne fait évaluer les plantes et autres substances au cas par cas par les autorités lors de la déclaration du produit.
Déclaration des compléments alimentaires en Europe de l’Est
La Slovaquie, l’Estonie, la Roumanie et la Pologne exigent des compléments qu’ils soient déclarés avant leur commercialisation. En outre, le formulaire de déclaration et l’étiquetage doivent être fournis dans la langue nationale. Cependant, il existe aussi des spécificités nationales, par exemple : la Slovaquie a une procédure allégée pour les produits déjà sur le marché dans un autre État membre ; en Roumanie , un échantillon du produit doit être joint au dossier ; en Pologne, la déclaration se fait en ligne, etc.
Si vous voulez savoir comment exporter des compléments alimentaires en Ukraine ou en Russie, veuillez lire l’article « Exporter des compléments alimentaires en Ukraine et en Russie ».
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Vous pouvez également consulter notre post sur la déclaration des compléments alimentaires en Europe.