Risques liés à la consommation d’ashwagandha : Conseils d’utilisation et interdictions
Dans les articles précédents de ce blog, nous avons parlé des risques liés à la consommation de divers ingrédients contenus dans les compléments alimentaires.
Aujourd’hui, nous allons parler des risques liés à la consommation d’ashwagandha et fournir des informations sur les réglementations légales.
Qu’est-ce que l’ashwagandha ?
L’ashwagandha est une plante connue à l’origine dans la médecine ayurvédique (médecine traditionnelle d’origine indienne), qui a récemment suscité différents débats parmi les autorités internationales. Elle a récemment gagné en popularité en tant qu’ingrédient dans les compléments alimentaires.
Ses bienfaits incluent la réduction du stress, l’amélioration du sommeil et le renforcement du système immunitaire. Cependant, le débat sur les risques liés à la consommation d’ashwagandha s’intensifie au sein de la communauté scientifique, principalement en raison du manque d’études concluantes sur ses effets secondaires, en particulier lorsqu’il est consommé à long terme ou à fortes doses.
L’une des principales préoccupations est son impact possible sur la santé reproductive. Certaines études ont suggéré que l’utilisation à long terme de cet ingrédient peut influencer la fertilité, tant chez les hommes que chez les femmes. En outre, son impact sur les hormones thyroïdiennes a également suscité des inquiétudes. Toutefois, ces études ne sont pas concluantes, mais ces avertissements ont conduit certains organismes de réglementation à recommander la prudence.
L’ashwagandha interdit en Europe
En Europe, l’Agence danoise des médicaments a interdit l’utilisation de l’ashwagandha dans les compléments alimentaires en raison de ces risques potentiels. Cette agence a fait référence aux effets toxicologiques possibles, aux effets sur les hormones sexuelles, le métabolisme, le système nerveux central et le système immunitaire. Depuis juin 2024, le Danemark a mis en place un groupe de travail pour évaluer les effets de cet ingrédient sur la santé humaine.
En revanche, dans des régions comme la France et les Pays-Bas, loin de l’interdire, les autorités sanitaires ont choisi d’émettre des avertissements et des recommandations. Ces agences recommandent, compte tenu du risque lié à la consommation d’ashwagandha, à certaines catégories de la population, comme les femmes enceintes, d’éviter d’en consommer.
En 2013, l’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques a publié une évaluation des risques de plusieurs produits d’origine végétale utilisés dans l’alimentation et les compléments alimentaires, dont l’ashwagandha. Les conclusions du rapport déterminent que davantage d’informations sont nécessaires pour réaliser une évaluation de cet ingrédient, telles que des études toxicologiques, des données historiques sur l’exposition ou son impact en fonction de la dose.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) n’a pas encore reçu de mandat officiel pour réaliser une évaluation complète des risques liés à la consommation d’ashwagandha, en réponse à l’inquiétude générale. Toutefois, l’utilisation croissante de l’ashwagandha sur le marché européen (et mondial) conduit à une pression accrue pour une recherche plus détaillée sur ses effets à long terme.
Conclusions sur les risques liés à la consommation d’ashwagandha
Alors que l’ashwagandha continue d’être appréciée pour ses bienfaits potentiels, les préoccupations des autorités internationales soulignent l’importance de poursuivre les recherches sur sa sécurité et ses risques potentiels.
LegaleGo travaille en permanence avec les agences de régulation pour s’assurer que nous sommes en mesure d’informer et d’agir rapidement en cas de changement de réglementation. Nous vous tiendrons informés des nouveaux développements et si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter. Remplissez le formulaire de contact ou appelez-nous, et notre équipe d’experts en réglementation alimentaire vous conseillera. En outre, comme vous le savez déjà, LegaleGo propose, dans le cadre de ses services de consultance alimentaire, une révision de l’HACCP ou de l’étiquetage.